COMMUNIQUE
DE PRESSE
- 18 FEVRIER 2005 -

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Alors que le Gouvernement français s’apprête
a interdire les groupuscules néo-nazis,

LE GOUVERNEMENT BELGE, LUI, LES AUTORISE 
A MANIFESTER A BRUXELLES 
CE 20 FEVRIER ET A SABOTER
LES MANIFESTATIONS ANTI-GUERRE !

Le gouvernement belge a en effet autorisé la manifestation d’un fantomatique « Comité Nationalistes contre l'OTAN » (sic) ce Dimanche 20 février à 15 h devant l'ambassade des USA, en face du Bd du Régent.

Derrière ce paravent se dissimule la milice néo-nazie L’ASSAUT, dont plusieurs dirigeants ont été condamnés au cours des années 90 (à Liège, Charleroi et Namur, notamment) pour violences et racisme. Et sont actuellement poursuivis devant les tribunaux pour de nouveaux délits, dont à nouveau le racisme et aussi la détention illégale d’armes (1). L'ASSAUT est officiellement lié au réseau barbouzard à direction sectaire de l'UNITE RADICALE française (UR), dissous par le gouvernement  français après une tentative d’assassinat du Président Chirac par Maxime Brunerie, membre d’UR (2). Il recrute aussi dans la mouvance skinhead du groupuscule « WHITE POWER », lui aussi criminogène (3).

Ces néo-nazis n’en sont pas à leur coup d’essai. Le 13 juin 2001, déjà le sous-couvert du fantomatique « comité nationaliste contre l'OTAN » (resic), les barbouzes néo-nazis avaient pu perturber une manifestation contre la venue de Georges Bush devant le siège e l'OTAN. Directement protégés par les forces de police, les provocateurs parapoliciers, dirigés par d'anciens militaires belges, ont pu en toute impunité insulter et attaquer les manifestants pacifistes, la police dispersant après le tout et arrêtant les pacifistes, pour les ficher. La police a même facilité la retraite des néonazis, lesquels sont partis sans être inquiétés.

Leurs correspondants italiens sont, eux, responsables des provocations qui ont ensanglantés les manifestations anti-globalisation de Gênes, en juillet 2001 (4).

Dès le début du XXième siècle, la police politique tsariste, la terrible OKHRANA, utilisait infiltrations et provocations pour discréditer et démanteler les organisations révolutionnaires. A sa suite, toutes les polices politiques utilisent ces méthodes illégales pour abattre les adversaires du Système. Depuis les « années de plomb »  et la « stratégie de la tension », l'OTAN et particulièrement l'Italie ont une tragique expérience en ce domaine.

Aujourd'hui, il existe dans chaque pays européen des groupuscules infiltrés et contrôlés par les polices politiques, quant ils ne sont pas tout simplement créés de toutes pièces par celles-ci. Ces groupuscules provocateurs agissent en toute impunité et sont protégés par les polices politiques ou directement par les services spéciaux de l'OTAN et parfois le MOSSAD israélien. Parés artificiellement des couleurs de l'extrême-droite néonazie, de l'extrême-gauche anarchisante ou encore agissant sous les drapeaux « rouge-bruns », ces groupuscules et leur meneurs barbouzards préparent l'Europe de la répression.

Le Collectif antinazi du PCN « RESISTANCE EUROPEENNE / EUROPAÏSCHER WIDERSTAND », qui combat implacablement les groupuscules barbouzards depuis les années 80 (5), appelle à une condamnation unanime de ces éléments provocateurs et de la complaisance étrange des autorités belges à leur égard. Nous dénonçons le champ libre laissé aux provocateurs, qui ouvre la voie à de nouvelles tentatives de criminalisation des opposants à la mondialisation libérale, pacifiques, eux.

 

(E.R. : Luc MICHEL - reproduction libre avec mentions d'origine)

Note :

(1) Lire : http://membres.lycos.fr/widerstand/cp/971113.htm

(2) Pour situer « Unité Radicale », celle-ci faisait aussi campagne (que continue le successeur d’UR, le « Réseau Radical » – même dirigeant, même presse) pour la libération de Michel Lajoye, une barbouze néonazie, incarcéré pour préparations d'attentats et pour un attentat raté contre un café d'immigrés, sur ordre de la DPSD, la sécurité militaire française, après avoir été « laché » par ses agents traitants.
Sur UR, lire : http://www.pcn-ncp.com/PIH/pih-020715.htm 

(3) Le Tribunal correctionnel de Bruxelles entendait le mercredi 15 décembre 2004, nous apprend l’agence Belga, « les dernières plaidoiries au procès d'une dizaine de prévenus qui répondent d'un vaste trafic de stupéfiants, dans le cadre d'une organisation criminelle, le groupuscule de  néo-nazis baptisé White Power (…) Par ailleurs, deux enquêtes sont encore en cours sur des faits de mœurs. Certaines adolescentes abordées à la sortie des écoles auraient pu, en effet, être violées après avoir été droguées lors de certaines soirées (…) Une instruction du chef d'homicide est également en cours concernant David S…, un skinhead néo-nazi de 25 ans, qui eut une liaison amoureuse avec Chloé CONSTANT, 14 ans, décédée le 13 mai dernier après une absorption massive d'ecstasy et de gaz pour briquet ».

(4) De nombreuses révélations sur les incidents dramatiques de Gênes y révélent le rôle provocateur et parapolicier des groupuscules néo-nazis. Un document secret des forces de sécurité italiennes relate en effet la préparation d'actions d'infiltration. Les agents provocateurs sont notamment des militants du groupe néonazi « Forza Nuova ».
Selon le quotidien italien "SECOLO XXI" (Rome, 26 juillet 2001), ce document top-secret de la police gênoise évoque la préparation d'actions d'infiltration par des groupes néonazis au Sommet de Gênes.
Le quotidien mexicain « LA JORNADA » (Mexico, 27 juillet 2001 : « Ultraderechistas participaron en actos violentos en Genova, estima la policía ») donne des détails supplémentaires. « Des militants radicaux de droite auraient participé aux actes violents durant le Sommet de Gênes ». Leur objectif : « s'attaquer aux forces de sécurité et, de cette manière, mettre la gauche dans une position hostile vis-à-vis de la police et de l'opinion publique ». Entre 25 et 30 militants de « Forza Nuova » auraient notamment infiltré les pacifistes « Tute Bianche ».
« Fuorza Nuova » n'était pas seul en cause. « LA JORDANA » dénonce aussi la présence de néonazis non-italiens. « IL MESSAGERO » (26 juillet 2001) et l'agence de presse « AdnKronos » (Rome, 27 juillet 2001) publient eux les accusations de Biagio Cacciola, vice-président du Conseil communal de Frosinone (Ligurie), qui révèle que « trente militants du Fronte Nazionale étaient présents à Gênes ». Aucun n'a bien entendu été arrêté !
Le « Fronte Nazionale », un groupuscule italien, est le correspondant de L’ASSAUT en Belgique et du groupuscule barbouzard français « Unité Radicale », qui annonçait d'ailleurs ouvertement la provocation sur son site Internet.
Le monde des provocateurs est petit et l'internationale barbouzarde une triste réalité !

(5) Lire : http://membres.lycos.fr/widerstand/presse/belgique.htm

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