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ACTUALITE/ACTIONS LIENS |
---- Très actif dans le combat contre l'extrême-droite, le PCN, qui anime le Collectif antinazi RESISTANCE EUROPEENNE, dénonce la présence de militants d'extrême-droite sur la liste française de « VIVANT ». « VIVANT » étant un mouvement d'origine belge. En France, dans ses tracts électoraux et ses tribunes télévisées (notamment ce 9 juin sur France 2), la succursale française de « VIVANT » met en avant le CDCA, la « Confédération de Défense des Commerçants, Artisans, agriculteurs et professions libérales ». Le CDCA est issu d’une scission du CID-UNATI, le grand syndicat poujadiste des années 70. Ce syndicat poujadiste compte dans ses dirigeants des militants ouvertement néo-fascistes. Parmi eux, Jean-Gilles MALLIARAKIS, qui fait partie de la direction et du Bureau national (vice-président national, délégué régional Ile de France) du CDCA (cfr « Quelques nouvelles de Troisième Voie », bulletin interne du 21 avril 1988). Grand admirateur de MUSSOLINI, celui-ci est un pilier du néo-fascisme en France et en Europe et dirigeait dans les Années 80 « LA LIBRAIRIE FRANCAISE », une librairie et une maison d’édition spécialisée dans les ouvrages antisémites et négationistes. En 1991, la tendance de MALLIARKIS au CDCA se rapproche du « FRONT NATIONAL ». Lors du dernier Congrès du FN à Strasbourg, MALLIARAKIS faisait partie des invités personnels de LE PEN. Sans parler de ses activité dans l'Association « Idée Action » d'Alain Madelin. Se voulant « la Voix des Sans-Parole », «
VIVANT » est loin d'être une liste anodine
avec son programme qui tourne
essentiellement autour du revenu de base universel, baptisé « Win
for life ». BIEN LOIN D'ETRE NOVATEUR, LA SOURCE DU PROGRAMME DE VIVANT EST UN PARTI FASCISTE CANADIEN. Et l'idée du revenu de base universel a été défendue dans les années
1960-80 par des piliers de l'Internationale brune. L'idéologie
qui inspire réellement « VIVANT » s'appelle le « Social-créditisme ». Elle est née au sortir
de la guerre de 1914-18 et se base sur les travaux du major britannique
Clifford Hugh DOUGLAS, qui s'inspirait des expériences économiques du Dr
SCHACHT en Allemagne (en 1933, ministre des finances du Reich
hitlérien). L'idée
du « Social-créditisme » est d' « attribuer
à chaque citoyen un revenu social », « minimum
vital garanti », « rattaché
à la personne et non pas à l’emploi », censé « alimenter le
pouvoir d'achat défaillant des consommateurs et des sans-travail ».
Ce programme exposé à maintes reprises entre 1919 et 1980 prévoit
« le
financement par une réforme monétaire », des « ajustements
des prix » et des « taxes directes sur les biens de consommation » (c'est notamment
la « réforme de la TVA » de « VIVANT »). Cette idéologie insiste hypocritement sur la liberté individuelle :
« le
citoyen a droit à la liberté individuelle, c'est-à-dire la liberté
de choisir ce qui lui semble bon », « le
pouvoir exécutif, le gouvernement, sert le citoyen et n'existe que pour
remplir cette tâche ». Libéralisme outrancier, revenu de base, réforme fiscale : tout le
programme soi-disant « visionnaire
et novateur » de « VIVANT » est déjà exprimé là
! Tout cela pourrait rester sympathique ou anodin si l'on n'examine pas ceux
qui vont porter cette idéologie pendant plusieurs décennies. Le
major DOUGLAS rencontre surtout un écho au
Canada, où il prend notamment la parole en 1923 devant
le « Comité parlementaire des Banques et du commerce » réuni
à Ottawa. C'est l'époque ou les Amériques du Nord et du Sud en pleine
crise économique et sociale se livrent à des aventuriers populistes,
ou le « Klu Klux Klan » américain rassemble des foules
immenses et contrôle des Etats. En 1933, un démagogue populiste,
William ABERHART, premier ministre du gouvernement provincial de
l'Alberta, adopte l'idéologie du « social-créditisme »
et transforme son parti « Les fermiers unis » en « Crédit social », rapidement retombé
politiquement (car l'utopie est inapplicable), mais qui inspirera
plusieurs générations de militants néo-fascistes. Car
le ralliement au « social-créditisme » vise surtout à
fournir une alternative à la « banque juive ». En
1958, est fondé au Québec le « Rassemblemenf crédifiste »
(transformé ensuite en « Parti du Crédit social ») au Québec par Réal CAOUETTE (grand admirateur de Hitler et
Mussolini) et Louis EVEN, qui diffuse le mensuel « VERS DEMAIN ».
Ce mouvement va établir la jonction avec les milieux néo-fascistes
et néo-nazis européens. Des relations régulières sont entretenues avec le journal néonazi
français « L'ACTION EUROPEENNE » de Pierre CLEMENTI
(condamné à mort par contumace à la libération, cofondateur de
la LVF qui combattit avec les nazis sur le Front de l'Est et se
transformera en 1944 en division SS), pionnier du Négationisme, le
« Nouvel Ordre Européen » du suisse AMAUDRUZ, pilier de
l'Internationale brune, et en Belgique le journal néo-rexiste de
Jean-Robert DEBBAUDT, « L'EUROPE
REELLE ». Le
principal diffuseur de l'idéologie du « Crédit social » en
Europe est par ailleurs un belge, Henri
MOREAU, auteur
notamment dans les Années 60 d'un « Précis
de doctrine social-créditiste » (2eme édition à compte
d'auteur, paris, 1982, d'où sont tirées les citations de notre
communiqué), où l'on retrouve toutes les idées « visionnaires » de « VIVANT ». Grand mutilé du Front de l'Est, Henri
MOREAU est aussi un ancien SS, engagé volontaire
avec DEGRELLE dans la « LEGION WALLONIE » et la division SS
du même nom. Voilà qui donne un autre éclairage aux idées de « VIVANT ». Au-delà de son marketing clinquant et naïf, « VIVANT » n'est rien d'autre qu'une présentation parfois sympathique au premier abord de vieilles idées diffusées au sein de l'Internationale brune pendant plus de 50 ans. Et son « Win for life » le nouveau nom du « crédit social » néofasciste ! La revue antifa "RésistanceS" confirme nos informations :
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