COLLOQUE EUROPEEN
CONTRE L’EXTREME-DROITE :
UN DANGER POUR LE MONDE DU TRAVAIL

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INTERVENTION DE LUC MICHEL, 
PRESIDENT DU PCN,

J’ai écouté avec satisfaction les interventions à la tribune. Satisfaction, parce que pour la première fois je vois des militants de terrain aborder des problèmes concrets et non pas comme les intellectuels ou les politiciens d’hier manipuler de vagues concepts qui seront oubliés dès que ce colloque sera terminé.

Je m’interroge cependant sur la volonté réelle des syndicats de combattre le cancer du néonazisme et de la xénophobie au sein même de leurs rangs.

Je voudrais en citer deux exemples.

Le premier à Liège en juin dernier. La direction des TEC liégeois a fait licencier un conducteur pour comportement raciste répété vis-à-vis des clients vis-à-vis de ses passagers. Eh bien, les syndicats se sont mis en grève pour le faire réintégrer !

Un second exemple, qui je pense interpellera directement Mr Pierre-Yves LAMBERT de la "CGSP-police" qui expliquait tout à l’heure l’infiltration de l’extrême-droite au sein des corps de police.

Mr LAMBERT a particulièrement évoqué le cas d’un policier de Nivelles qui a été révoqué pour sympathie pour le FN et propos révisionnistes lors d’une conférence. Ce policier est actuellement en appel devant le Conseil d’Etat. Eh bien, nous avons eu la surprise de découvrir qu’il était défendu par Me BOURTEMBOURG que l’on connaissait plutôt jusqu'à maintenant comme l’avocat de la municipalité socialiste de Charleroi, du parti ou des syndicats socialistes.

Là aussi, je pense que ces deux exemples devraient vous interpeller et j’attends les réponses que vos organisations vont y donner.

 

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