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"Cette
semaine, les listes électorales de l’'extrême-droite ont été au
centre de toutes les polémiques. A Charleroi, les deux listes Agir pour
la province et la commune, ont été rejetées par les bureaux
principaux. Pour cent signatures de présentation, nonante-sept étaient
fausses... A Chatelet, c’est la liste FN pour les communales qui ont
été écartées par le bureau électoral. Quarante signatures d’électeurs
sur les cent devaient compter la présentation de la liste se sont avérées
non-valables. Mais Françis SADAUNE et ses quatre co-listiers du FN
peuvent valablement se présenter aux élections provinciales, cette
liste là a été acceptée à Chatelet, au grand dam du groupe PCN. Ce
parti se réclame d’ailleurs prêt à demander l’annulation des élections
provinciales à Chatelet.""
("FN écarté
à Chatelet", LE RAPPEL, 17 et 18 septembre 1994)
"Lors des élections communales et provinciales d'octobre 1994, des
plaintes sont déposées contre des listes du FN et d'Agir. La cause :
faux et usage de faux. La plupart des actions sont entamées par le
Parti Communautaire National-européen (PCN). Malgré les preuves apportées
dans le viol de la loi électorale, certaines listes litigieuses ont
malgré tout été présentées sous l'aval des magistrats locaux compétents
dans le code électoral.
Suite à cela, le PCN dénonce
officiellement par un communiqué de presse daté du 15 septembre 1994 "(...)
la complicité de la magistrature avec les listes du FN et la présence
à la tête de bureaux électoraux de juges dont les sympathies pour
l'extrême droite sont maintenant manifestes". Plus grave
encore est la suite du communiqué : "est-il exact que le
ministre de l'Intérieur a donné des instructions aux présidents de
bureaux pour qu'ils acceptent à tout prix les listes du FN ?
(...)" Les accusations sont graves et elles sont faites sans
apporter de véritables preuves. Toutefois, la justice et le ministre de
l'Intérieur mis en cause publiquement ne jugent pas opportun de porter
plainte contre le PCN. Ceci aurait, dans le cas d'une incrimination
gratuite, coupé court aux rumeurs..."
("Des
magistrats proches du Front National ?", Manuel Abramowicz, LES
RATS NOIRS, 1996)
« Non-content d’avoir obtenu du Conseil d’Etat l’annulation
des élec-tions communales à Saint-Gilles, le PCN a déposé plainte
avec constitution de partie civile, pour faux, usage de faux et
complicité d’usage de faux à l’encontre des déposants de la liste
FN d’octobre, les candidats de cette liste ainsi que la direction du
FN (par le biais d’une plainte contre X). Le PCN dénonce par ailleurs
les tentatives d’intimidation dont est victime sa tête de liste
Saint-Gilloise, Hans KISTERS, dont l’appartement a été saccagé par
des inconnus dans la nuit de lundi à mardi dernier... »
(LA LANTERNE, 18
avril 1995)
« Enfin, pour les
arrondissements de Charleroi et Thuin, les témoins du PCN ont trouvé
à redire sur deux listes extrémistes. Pour eux, la liste du FN
thudinien a été déposée hors délai. Quant à la liste FRAP emmenée...
le PCN estime qu’elle comporte des signatures « grossièrement »
fausses ou non attestées des formulaires douteux et ne portant pas les
mentions requises... Quatre listes ont donc provisoirement été écartées
lundi à Charleroi, une autre à Thuin »
(LE JOURNAL, 27
avril 1995)
« A Thuin, seul le FN avait fait l’objet d’un recours déposé
par le Parti Communautaire National-européen (PCN, très actif aussi
dans les recours carolos). Dans tous les cas, il était question d’irrégularité
dans la manière de présenter les listes, et, surtout, de suspicions
portant sur les signatures sensées les valider... Notons enfin que le
PCN encore lui, a d' ors et déjà annoncé dans un communiqué de
presse, qu’il déposait plainte contre la liste du FRAP (NDLR:
dissidence d’AGIR) pour la chambre à Charelroi-Thuin. En cause des
signatures évi-demment. Selon le PCN, certaines sont des « faux
grossiers », et d’autres proviennent de citoyens qui ne sont pas
domiciliés dans la circonscription. »
(LE RAPPEL, 28
avril 1995)
"Si la décision prise vendredi par le bureau électoral principal
de Namur est confirmée jeudi, il n'y aura pas de liste FN, Unie et
Samuel pour les élections au Sénat, ce qui porterait un coup rude au
Front national qui devrait y faire son entrée avec un élu au moins.
C'est une plainte du petit PCN, Parti Communautaire National-européen
(déjà à l'origine de l'annulation des éIections communales à St
Gilles) qui a entrainé ces suspensions provisoires. En cause : des
tripatouillages dans les signatures nécessaires pour présenter une
liste. Ces signatures doivent faire l'objet d'une attestation, fournie
par les administrations communales, selon laquelle le signataire est
bien inscrit sur les listes électorales. Or, des attestations manquent,
dit le PCN, tandis que des signatures ont déjà été reconnues ou
suspectées comme fausses à Nivelles et Arlon pour la liste FN au
Conseil wallon et à la Chambre. M. Féret, président du FN, renvoie la
balle aux communes qui n'ont pas vérifié les signatures ? « Faux
prétexte », rétorque le PCN : d'autres listes ont déposé les
attestations requises... Par Ailleurs, le PCN accuse Unie d'avoir réutilisé
des signatures collectées par le BEB pour les communales, tandis que la
liste Samuel aurait récolté les signatures sous couvert de pétition."
("Le FN privé
de liste au Sénat ? On le saura jeudi, suite à la plainte du PCN pour
fausses signatures", LA LIBRE BELGIQUE, 2 mai 1995)
« Des regards noirs convergent vers le vilain petit canard qui est
à la base de leurs ennuis, en portant plainte contre les trois listes.
Luc MICHEL, président du Parti Communautaire National-eurpéen (PCN...)
18h00. Le verdict tombe par la voix du président Christian Panier...
« La liste Samuel se conforme désormais à ses exigences de régularités
formelles de présentation de la liste et à donner des éclaircissements
sur son sigle. Le FN et UNIE n’y ont pas satisfait ». Le prélat
est rayonnant, Daniel Feret, furieux quitte la salle. Le FN est rayé
des listes du Sénat, son président et ses co-listiers (dont Roger NOLS)
peuvent faire une croix sur leurs ambitions. Sans possibilité
d’appel. Rideau. "
("Samuel ok.
Feret ko", LA PROVINCE, 5 mai 1995)
« Le FN n’aura aucun représentant
dans le nouveau Sénat ! La nouvelle est tombée jeudi en fin
d’après-midi, après la réunion à Namur du Collège électoral français.
Cette décision fait suite à la plainte déposée par le Parti
Communautaire National-européen. Concrè-tement, elle barre la route du
sénat à tous les candidats du FN qui espérait cependant y envoyer un
élu, au moins. La tête de liste Daniel Feret et son premier lieutenant
(sur la même liste) Roger NOLS resteront sur la touche.
La pilule est d’autant
plus amère à avaler que le bureau électoral du brabant wallon a rejeté
les listes FN pour la Chambre et le Conseil régional wallon dans cet
arrondissement.»
(« Jeudi
noir pour le FN », LA LIBRE Belgique, 5 mai 1995)
"C'est évidemment le FN qui réalise la plus mauvaise opération.
Comme la plupart des formations, et en raison du caractère gigantesque
de la circonscription électorale du Sénat, le parti y avait placé ses
principales machines à voix (Féret, Nols...), à présent interdits d'élections,
les listes pour la Chambre et les Conseils régionaux étant déjà clôturées.
Daniel Féret reste, néanmoins, dernier suppléant au Conseil régional
bruxellois. Par contre, Roger Nols se révèle être un bien inutile
transfuge. En outre, la loi exige que pour bénéficier du financement
public des partis, une formation doit disposer d'au moins un élu dans
chaque assemblée (Chambre et Sénat). Exclu du Sénat, le FN ne
touchera pas un denier..."
("Le FN rayé
du Sénat !", LA DERNIERE HEURE, 5 mai 1995)
"Parce qu'il ne sera pas représenté dans les deux assemblées fédérales,
le FN sera exclu du bénéfice de la loi de financement. Soit (à score
égal): 174.000 x 50 francs + 5 millions de "mise de départ",
soit 13,7 millions l'an. Et plus de 54 millions sur la législature."
(LE SOIR, 6 et 7
mai 1995)
"Le bureau principal pour les élections du 21 mai en Brabant
wallon, présidé par la vice-présidente du tribunal de première
instance de Nivelles, Odette Dannau, a rejeté jeudi la liste du Front
National à la Chambre. Cette décision était attendue dans la mesure où
elle comportait les mêmes signatures déposées par le FN pour les
listes au Conseil régional wallon qui avaient déjà été rejetées.
La décision de jeudi est motivée par le fait que la liste FN à la
Chambre est d'une part radiée de faux et d'autre part ne comporte pas
le nombre de signatures requises. Il n'y en a que 72 et toutes n'ont pu
être authentifiées. C'est une plainte du Parti communautaire national
(PCN) qui a écarté Ie Front National à la Région et la Chambre en
Brabant wallon. Ce parti avait dénoncé Ia présence de signatures
fantaisistes sur la liste FN A la Région. Une enquête menée par le
parquet de Nivelles a confirmé cette appréhension. Plainte a été déposée
pour faux et usage de faux."
("Listes FN
écartées en Brabant wallon", LE PEUPLE, 5 mai 1995)
« Mardi dernier, un membre du
Parti National Communautaire européen, a déposé plainte auprès du président
du Tribunal de Pre-mière Instance de Bruxelles pour dénoncer le caractère
frauduleux de la liste d’électeurs soutenant le dépôt d’une liste
du FN pour la Chambre, dans l’arrondissement de
bruxelles-Halle-Vilvoorde. ... Dès mercredi, une information a été
ouverte au parquet de Bruxelles et une douzaine d’enquêteurs ont été
chargé de vérifier si ces plaintes avaient un fondement.. En 36
heures, ces enquêteurs ont découvert, nous dit-on à très bonne
source, plusieurs choses curieuses et diverses anomalies. On nous a même
précisé que les enquêteurs avaient constaté la présence de
double-emplois (des noms se retrouvant deux fois sur la liste), des
problèmes d’adresse (fausses adresses, mauvaises domiciliations) et
apparemment quelques faux (de fausses signatures). »
("Fraude: le
FN mis en cause à Bruxelles aussi", LE SOIR, 5 mai 1995)
« Car hier, les présidents des partis démocratiques
francophones, se montraient sans distinction réjouits de
l’interdiction des listes FN, mais on se tait modestement sur
l’origine de cette interdiction »
(DE MORGEN, 6 mai
1995)
"Ook de FN-lijst voor senaatslijst is geweigerd door het
hoofdkiesbureau van het Franstalig kieskollege in Namen. Het PCN diende
klacht in tegen het FN omdat op de kamerlijst die de extrem-rechtse
partij indiende onvoldoende en bovendien valse handtekeningen staan, De
PCN is met deze klacht niet aan zijn proefstuk toe. Ook de
gemeenteraadsverkiezingen van Sint-Gillis werden ongeldig verklaard
nadat de PCN valse handtekeningen op de FN-lijst had gevonden. Verder
staat op het palmares van de PCN: klachten tegen de stembusgang voor de
provin- cieraadsverkiezingen in Charleroi en Châtelet, en tegen de
gemeenteraadsverkiezingen in Luik."
("PCN zet
Front National een hak", DE MORGEN, 6 mai 1995)
« Par l’entreprise d’une plainte du parti francophone PCN, le
Parti Communautaire National-européen, le FN ne disposera pas, le 21
mai prochain, d’une liste à la Chambre dans le Brabant wallon ni
d’une liste au sénat. Le PCN n’en est pas à sa première plainte.
Loin de là. Aux élections communales de Saint-Gilles déclarées
non-valables, le PCN avait découvert de fausses signatures sur la liste
FN. Ce parti a aussi déposé plainte contre le scrutin pour les élections
du Conseil provincial à Charleroi et à Châtelet et pour les
communales de Liège. »
(DIMANCHE MATIN,
7 mai 1995)
« Une plainte du PCN (Parti
Communautaire National) a abouti au rejet de la liste déposée par le
FN en Brabant wallon pour le conseil régional wallon. En cause de
fausses signatures d’électeurs présentants... L’enquête menée
par le parquet a prouvé que près de soixante autres signataires
avaient été abusés. Ils ont déposé plainte pour faux et usage de
faux. »
("Mise au
ban", LE SOIR, mai 1995 )
"In Sint-Gillis komt de Parti Communautaire National op bij de
nieuwegemeenteraads verkiezingen. Dit partijtje voert al lange tijd een
ware oorlog tegen het FN. In Sint-Gillis besmeurt het de affiches van FN
met de weinig fraaie leuze "Fuck FN, vote PCN"."
(HET VOLK, 13 et
14 mai 1995)
«Il (le PCN) a ainsi obtenu l'
invalidation par le Conseil d’Etat des élections communales à
Saint-Gilles, où les conseillers communaux doivent se représenter le
21 mai. Ces plaintes ont également conduit à la mise à l’écart de
la liste du FN pour le sénat et à Nivelles pour la Chambre, suivie de
recours en vain au Conseil d'état, où Luc MICHEL a plaidé lui-même
en habitué ».
(LA LIBRE
BELGIQUE, 15 mai 1995).
« Après avoir essuyé un premier refus
du Conseil d’Etat qui s’était déclaré déjà incompétent pour
suspendre la décision du bureau principal, le leader du FN a, comme il
l’avait annoncé, déposé un second recours en annulation, cette
fois, de la même décision du bureau. Celui-ci avait constaté que le
parti en question n’avait pas respecté les règles en matière de dépôt
de signatures de présentation de la liste. Au cours de l’audience de
mercredi après-midi, l’éditeur M. KOVALOVSZKY a conclu à l’incompétence
du conseil et à l’irre-cevabilité du recours du FN, comme cela avait
déjà été le cas, lors de la requête en suspension. Seul a était
entendu Luc MICHEL, le président du Parti Communautaire National-européen,
qui s’était porté « partie intéressée » et dont les
plaintes étaient à l’origine du refus de la liste FN par le bureau
principal. Il a notamment affirmé que le recours faisait partie de la
stratégie de « médiatisation » du FN qui veut faire croire
que les décisions judiciaires sont prises par des gens « achetés »
par le système et que son parti est victime d’un complot«.
("Conseil
d’Etat. Feret sans timbres et irrecevable", LA
WALLONIE, 18 mai 1995)
"L'auditeur de la Vle chambre du Conseil d'Etat a conclu mercredi
à l'incompétence du Conseil et à l'irrecevabilité du recours en
annulation déposé par Daniel Féret, président à vie du FN.
Celui-ci protestait contre la décision du bureau électoral principal
de refuser la liste que le Front national comptait déposer pour les
prochaines élections au Sénat. Après avoir essuyé le 8 mai un
premier refus du Conseil d'Etat, qui s'était déjà déclaré incompétent
pour suspendre la décision du bureau principal, le leader du FN a déposé
un second recours, en annuation cette fois. Pour rappel, le bureau
principal avait constaté que le parti n'avait pas respecté les règles
en matière de dépôt de signatures de présentation de la liste. Au
cours de l'audience de mercredi après midi, l'auditeur, M. Kovalovszky,
a conclu à l'incompétence du Conseil et à l'irrecevabilité du
recours, comme cela avait déjà été le cas lors de la première requête
en suspension (...) Aucun représentant du FN ne se trouvait à
l'audience. Seul a été entendu Luc Michel, le président du parti
communautaire national-européen, dont les plaintes étaient à
l'origine du refus de la liste FN.
Au cours de la même
audience, la Chambre a examiné plusieurs autres recours du même type,
introduits par des partis eux aussi écartés des urnes pour irrégularité,
comme le FRAP à Charleroi. Dans tous les cas, l'auditeur a conclu de même
à l'irrecevabilité."
("Requête
irrecevable: camouflet pour le FN!", LA
DERNIERE HEURE, 18 mai 1995)
« On
remarque que le PCN vient de diffuser des tracts en arabe. Pourquoi ?
Il a pris contact avec
des associations issues de l’immigration pour bénéficier du vote de
leurs membres de nationalité belge. Plusieurs candidats de ce Parti
sont d’ailleurs des nouveaux belges » dont une jeune femme
d’origine algérienne ».
(Manuel
Abramowicz interviewé par Jean-Pierre Stroobants, LE
SOIR, 19 mai 1995)
"De Parti Communautaire National-Europeen (PCN) lijkt haar strijd
tegen het Front National (FN) voort te zetten. De PCN heeft gisteren aan
de bevoegde kommissies van het parlement de ongeldigheid gevraagd van de
verkiezingen voor de 'Kamer in de kieskring Brussel-Halle-Vil- voorde.
De klacht wordt op 8 juni behandeld. Voor de verkiezingen had de PCN al
een klacht met burgerlijke partijstelling ingediend tegen het FN wegens
onregelmatighe- den op de handtekeningenljsten voor het indienen van een
verkiezingslijst. Het FN kon daardoor niet deelnemen aan de
senaatsverkiezingen. Het hoofdkiesbureau van Brussel oordeelde echter
dat er geen reden was voor de schrapphg van de FN-kamerlijst voor
Brussel-Halle-Vilvoorde en op 21 mei haalde de partij een zetel in deze
kieskring."
(DE STANDAARD,
1er juin 1995)
"La "guéguerre" entre le Parti Communautaire
National-Européen (PCN) et le Front National (FN) se poursuit. Selon un
communiqué du PCN, celui-ci dit avoir demandé mardi à la Commission
de validation des éIections des Chambres réunies l'invalidation des élections
à la Chambre des députés pour l'arrondissement de Bruxelles-Hal
Vilvorde. Le PCN avait déjà introduit, avant les élections, une
plainte avec constitution de partie civile contre le FN, arguant d'irrégularités
dans la liste des électeurs "présentants" rassernblés par
le FN. Cette plainte avait été examinée le 4 mai dernier par le
Bureau électoral principal de Bruxelles, qui n' avait cependant pas écarté
Ia liste du parti du Dr Féret, conduite par une ancienne magistrate,
Marguerite Bastien. Le FN avait donc pu se présenter à la Chambre dans
la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde, où il a décroché
un siège. Le PCN n'a visiblement pas désarmé puisqu'à en croire son
communiqué, il vient de demander l'invalidation de ces élections. Il
appartiendra dès lors aux Commissions de vérification des pouvoirs de
la Chambre, lors de sa première séance le 8 juin prochain, d'examiner
cette plainte, comme d'autres qui seraient parvenues à la Chambre.
Celle-ci tranchera en dernier ressort en décidant soit de valider l'élection,
soit de l'invalider, auquel cas il faudrait retourner aux urnes. Pour
rappel, le président du FN, Daniel Féret, avait annoncé à la veille
des élections du 21 mai avoir introduit une plainte auprès du président
du Sénat, pour faire annuler les élections au Sénat, dont son parti
avait été écarté le 4 mai dernier par le 8ureau électoral principal
du collège français installé à Namur. Là aussi, la décision avait
fait suite à une plainte du PCN."
(LA WALLONIE, 1er
juin 1995)
"Le Parti communautaire national-européen (PCN) a annoncé avoir
demandé à la Commission de validation des élections des chambres réunies
l'invalidation des élections à la Chambre pour l'arrondissement de
Bruxelles-Hal-Vilvorde... Le PCN conteste la décision prise le 4 mai
dernier par le Bureau électoral principal de Bruxelles, qui avait
examiné la plainte introduite par le petit parti contre le Front
national, pour irrégularités dans la liste des électeurs rassemblés
par le FN, mais n'avait pas écarté la liste du Dr Féret..."
("Elections.
Le PCN introduit un nouveau recours", LA LIBRE BELGIQUE, 1er juin
1995)
"S'il est vrai que chaque obstacle nous rend plus fort, que chaque
brimade endurée nous conforte dans nos convictions, avouons-le : Le
"coup" du Sénat a été très rude et a sapé le moral de
quelques uns d'entre nos amis".
(LE NATIONAL,
revue du FN, 0ctobre 1995)
"Hier à Bruxelles, deux élus FN comparaissaient en
correctionnelle pour incitation au racisme. Mais au tribunal civil
aussi, il était question du Front... (...) Mme Bastien conteste la décision
du président du bureau électoral principal de Namur, Christian Panier,
de rejeter la liste du FN présentée au Sénat pour les élections du
21 mai 1995, pour cause d'irrégularité (...) Hier, l'action a donc été
introduite devant la 1ère chambre civile, qui l'a rapidement reçue
pour ensuite la diriger vers une autre chambre à fixer, qui en
examinera le fond à une date non encore déterminée. Il s'agit là
d'un bref acte de procédure classique. Il a néanmoins permis à Luc
MICHEL, président du PCN-NCP, d'introduire une requête en intervention
volontaire dans cette affaire.
Luc MICHEL, cet autre
candidat au Sénat - qui, à l'époque de la constitution des listes, déposa
plainte contre le FN pour irrégularités - relève notamment dans ses
conclusions l'irrecevabilité de l'action in-tentée contre l'Etat et le
président Panier par l'Asbl FN-Bastien. Celle-ci, argue-t-il, n'a
aucune personnalité, puisque ses statuts n'ont jamais été déposés
au greffe civil du tribunal de première instance, comme l'exige la Loi.
Un oubli juridique d'autant plus étonnant qu'il incombe à une ancienne
juge..."
(LA MEUSE, 28 février
1996)
« Vendredi 19h00. M.L., responsable de la nouvelle section carolo
du FN "bis", attend les membres et sympathisants devant
le local qu’il a loué pour un soir. Son regard est inquiet, car il
redoute l’arrivée de l’ennemi juré Luc MICHEL, président du PCN
(Parti Communautaire National-européen), qui pourrait venir perturber
le bon déroulement de la soirée. Luc MICHEL clame en effet son
indignation devant la résurgence de l’extrême-droite « bleue-brune »
et appelle à une mobilisation générale des associations patriotiques.
Dans le but de boycotter la réunion du FN "bis", il a diffusé
un tract appelant à une mobilisation générale... Pour le président
du PCN « le but de la réunion du FN "bis",
autobaptisé pompeusement FN de Belgique, est de se donner une façade
de respectabilité, tout en se présentant comme un mouvement de droite
nationale à vocation parlementaire. La réalité est toute autre :
derrière les quelques politiciens usés issus de la droite néo-libérale
(PRL et PSC) et de l’extrême-droite unitariste libérale (PLC, UNIE)
et mis en avant se dissimule une opération politique visant à charmer
les nostalgiques de l’ordre nazi en Belgique.».«
(LE RAPPEL, 25
mars 1996)
« A l’initiative de
REFERUNDUM... notre présidente Marguerite BASTIEN a tenu un meeting à
Liège... Pour la petite histoire, quelques militants du FAF et du PCN
ont tenté d’empêcher la tenue de cette réunion »
(LE BASTION,
journal néo-nazi du "FN bis", 4 avril 1996)
"Le Front national (FN) et le Parti communautaire national-européen
(PCN) font travailler les tribunaux (...) Motif : utilisation "systématique"
de fausses signatures, non seulement lors de la dernière campagne législative,
mais aussi à l'occasion des précédentes. Le PCN, bien sûr, s'est
empressé de se porter partie civile. La saga est sans fin..."
("FN, PCN...
: encore des plaintes", LA LIBRE BELGIQUE, 9 avril 1996)
"En pleine déconfiture et bagarres internes à l'extrême droite,
le Parti Communautaire Européen (PCN) annonce avoir demandé lundi au
juge d'instruction de Bruxelles le renvoi en Cour d'assise de Marguerite
Bastien, députée FN qui a fait dissidence et a constitué un FN bis.
Le PCN l'attaque pour faux et usage de faux en matière électorale, et
atteinte à l'ordre politique "selon la nouvelle jurisprudence
de la Chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Mons",
écrit-il dans un communiqué, ce qui relèverait des Assises."
("PCN.
Action judiciaire contre Mme Bastien", LA LIBRE BELGIQUE, 16 avril
1996)
"Quand elle fut accueillie, le premier mai dernier, par une pluie
de projectiles divers, Laurette Onckelinckx se déclara indignée par
cette atteinte au droit démocratique de s'exprimer. Or c'est la
situation que vit en permanence le député Bastien (...) Le 03 mai
dernier, c'était au tour de Daniel Noël de Burlin, ancien sénateur
CEPIC désormais proche du député Bastien, d' être empêché de
prendre la parole à l' Holliday Inn de Charleroi dont une salle avait
été réservée pour se faire (...) il suffit qu'il y ait menace d' une
contre-manifestation ou d'un attentat pour qu'on interdise à la droite
nationale de s' exprimer."
(POLEMIQUE, 9 mai
1996)
"En effet, comme le FN féretiste, le Front nouveau doit faire face
à une offensive entamée contre lui par le Parti communautaire
national-européen (PCN) de Luc Michel (...) qui avait menacé de lancer
un véritable combat contre la droite libérale et nazie. C'est chose
faite dorénavant. Plusieurs plaintes ont été déposées (et enregistrées)
pour faux et usage de faux contre Bastien, Féret, Gils (un agent du
"service de documentation" du FN-bis), Matagne, Sadaune (député
wallon du FN orthodoxe), Wailliez, Willocqs (vice-président du FN-bis),
mais aussi contre le groupe l' Assaut et son chef Hervé Van Laethem
pour menace d'attentats contre le PCN.
Ce parti a également écrit
en février dernier à la présidence du "Comité R" (chargé
du contrôle des services de renseignement) pour lui demander d'ouvrir
une enquête concernant la présence de militaires d'active et éventuellement
du SGR (service général de renseignement de l'armée) au sein du
milieu néonazi ou d'extrême-droite. Cette dernière plainte a
d'ailleurs a d'ailleurs reçu l'appui du sénateur flamand Hugo
Coveliers (VLD). Le PCN veut obtenir la dissolution des deux FN qu'il
estime être des associations de malfaiteurs".
("Les rats
noirs en pleine déconfiture", AVANCEES
DEMOCRATIQUES, mai 1996)
« Le 22 juin, au domaine de la Hestraie
à Regné (Vielsalm), un conseiller provincial et communal de Verviers,
M. Hubert Defourny, ex-membre d’AGIR, organise « La Nuit la plus
courte de l’Année ».... C’est le groupe REF, autrement dit Référendum
qui gravite autour du parti FN bis de Marguerite BASTIEN¸ qui apporte
son concours à cette manifestation nocturne...
Le Parti Communautaire
National-européen de Luc MICHEL, le PCN, a diffusé un communiqué de
presse pour dénoncer cette réunion qualifiée de "rencontre
internationale néo-nazie"... Le PCN n’hésite pas à écrire
qu’avec le Front Antifasciste, il fait campagne pour l’interdiction
définitive des activités néo-nazies en Belgique et pour empêcher
toute résurgence de la peste brune et exige l’interdiction de ce
nouveau « Nürenberg-sur-Salm ». Le PCN prétend dans
son communiqué de jeudi, aussi avoir adressé une lettre ouverte au
gouverneur de la province du Luxembourg et au bourgmestre de Vielsalm...
Dans sa « lettre ouverte », qui accompagne également
le communiqué, le PCN brosse le portrait d’Hubert Defourny et se dit
héritier du national-bolchevisme allemand, le premier mouvement qui a résisté
à la dictature nazie»
(« A
Vielsalm, une réunion d’extrême-droite fort contestée », L'AVENIR
DU Luxembourg, 15 et 16 juin 1996)
« Hervé VAN LAETHEM, le chef
du groupe d’extrême-droite L’ « ASSAUT », est
revenu vendredi devant la VIIIe chambre à trois Juges du Tribunal
correctionnel de Liège. Avec trois co-inculpés, il est accusé de
milice privée, d’infractions à la Loi contre le racisme, de port
d’armes prohibées et de coups et blessures volontaires (agression
d’un stand anti-raciste à la gare de Liège). .... L’affaire a été
remise au février, à la suite du dépôt de nouveaux documents et
d’une plainte jugée recevable. Le Centre pour l’Egalité des
Chances et le PCN (un petit parti, expert en procédure) envoyé à la
présidente du Tribunal des documents, - auxquels nous faisions référence
dès le 7 août, montrant que Hervé VAN LAETHEM poursuit ses activités
au FN bis de Marguerite BASTIEN ».
(« Le procès
de l’Assaut rebondit », LE SOIR, 16 et 17 novembre 1996)
"Michel heeft overigens gevraagd te mogen getuigen voor de
Dutroux-commissie. Hij zegt te kunnen bewijzen dat de huidige dossiers
tegen de ministers Di Rupo en Grafd opgezet spel zijn van «laster-netwerken»,
en wil namen geven van «leden van politieke politiediensten» en «marginale
magistratenkringen» die in die netwerken actief zouden zijn. Michel
heeft zelf een klacht lopen tegen Marguerite Bastien, die volgens hem
verkozen zou zijn op basis van een «peterlijst» met valse
handtekeningen. Volgens de PCN-voorzitter is het daarom dat
volksvertegenwoordiger Bastien en haar geestesgenotea op alle mogel ijke
manieren proberen hem zwart te maken, en in de streek van Charleroi ook
een pamflettencampagne tegen hem begonnen zijn."
(HET BELANG VAN
LIMBURG, 7 et 8 décembre 1996)
« Le Parti d’extrême-droite
Front Nouveau de Belgique, ex-FN bis, a porté à sa présidence
Marguerite Bastien lors d’un congrès tenu à Bruxelles. Le PCN (Parti
Communautaire européen) s’est insurgé contre le "laxisme des
autorités communales bruxelloises qui permettent de tels activités néo-nazies".»
(LA LIBRE
BELGIQUE, 27 janvier 1997)
« Interdits de séjour dans un Hôtel de la rue du Midi, les
militants du Front Nouveau de Belgique (FNB) on finalement tenu congrès
samedi après-midi, dans un complexe hôtelier de la place De Brouckère,
à Bruxelles... Le PCN (Parti Communautaire National-européen) a
protesté contre la tenue de ce congrès, dénonçant le "laxisme"
des autorités communales bruxelloises "qui permettent de telles
activités néo-nazies à quelques centaines de mètres de l’Hôtel de
Ville de Bruxelles ". »
(LA WALLONIE, 27
janvier 1997)
« L’élu Nivellois du FN, par
ailleurs conseiller provincial du Brabant wallon, Eddy Gosselin, agé de
49 ans, a été condamné à 1 an de prison avec sursis jeudi matin, par
le Tribunal correctionnel de Nivelles... Eddy Gosselin a fait l’objet
d’une enquête menée par la police judiciaire de Nivelles à la suite
de la plainte déposée par le parti PCN. Celle-ci concernait de fausses
signatures recueillies pour authentifier les noms des candidats de la
liste FN déposée à Nivelles lors des dernières élections législatives
de mai 1995. »
("Elu
Nivellois du FN condamné", LE PEUPLE, 28 février 1997)
« Dans un communiqué, le PCN rappelle avoir été à la base de
l’interdiction faite au FN de présenter des listes aux dernières élections
législatives brabançonne wallonne pour faux et usage de faux. »
("Région.
Liste PCN", LE SOIR, 29 avril 1997)
"Depuis les élections communales de 1994, plusieurs autres
plaintes ont également été déposées pour faux et usage de faux en
matière électorale. Elles désignent nommément des dirigeants du
Front national actuel (Daniel Féret, Hugues Wailliez, Jacques Willocq,
Jacqueline Merveille, Michel Leurquin, Georges Matagne, Alain Sadaune,
Salvatore Nicotra), du Front nouveau (Marguerite Bastien, Roger Nols, et
Micheline Gils) et d'Agir (dans le Hainaut). C'est le Parti
communautaire national-européen (PCN) qui est à l'origine du dépôt
de ces multiples plaintes. Pour l'instant, elles ont été enregistrées
par la Justice et certaines ont déjà donné lieu à des enquêtes."
("Robes
noires et chemises brunes", RESISTANCES, Bruxelles, n°1,
novembre-décembre 1997)
"L' extrême droite n'est pas la bienvenue à Braine-l'Alleud. Les
militants du Front nouveau de Belgique s'en sont rendu compte vendredi
soir. Ils espéraient tenir meeting au Café du Progrès. Ils étaient,
sur le coup de 20 h, une bonne vingtaine à boire un pot dans le café
qui abrite habituellement les réunions de la FNC, ils furent obligés
de plier bagage dès l'arrivée de la voiture immatriculée P 828 et
occupée par la députée Marguerite Bastien, présidente du Front
nouveau de Belgique. S' en suivit une longue promenade pédestre dans
tout le centre de Braine-l'Alleud, les responsables du mouvement
cherchant désespérément un local pour se réunir. Chaque fois,
cafetiers ou restaurateurs leur fermèrent leurs portes. Il est vrai que
le groupe ne passait guère inaperçu, escorté par la police de
Braine-l'Alleud. Parmi les promeneurs de la nuit, on reconnaissait le
Nivellois Eddy Gosselin, ex-conseiller communal et provincial qui vient
d'être déchu de ses droits civiques et politiques, mais aussi des
visages que l'on croise régulièrement dans la région.
Dans la semaine qui a précédé
ce rassemblement raté, le PCN (...) avait appelé les Brainois à se
mobiliser contre cette réunion. Les Brainois ont préféré rester chez
eux. Le PCN, lui-même, ne descendit pas sur les lieux. «
Nous ne voulons pas donner à l' extrême droite une telle publicité,
nous a confié Luc Michel. Notre but est d'informer, de sensibiliser
et d'empêcher toute réunion afin que de tels partis néonazis ne
puissent pas se structurer »."
("Pas de
salle pour l'extrême droite", VERS L'AVENIR-BRABANT WALLON, 10 et
11 novembre 1997)
"Premier temps : le groupuscule PCN et son conducador Luc Michel
... "informent" par tract (et trouvent une oreille immédiatement
attentive) le bourgmestre de Braine-l'Alleud et la police locale qu'une
réunion de néo-nazis (c'est nous !) va se tenir au café "Le
Progrès" en face de la gare. Deuxième temps : Emmanuel Hendrickx,
le bourgmestre entre en transe et mobilise l'ensemble des forces de
police de son royaume. Conséquences : barrages filtrant tout autour des
voies d'accès au quartier de la gare, policiers en civil, BSR; il ne
manquait plus que l'armée ! Troisième temps : les militants du F.N.B.,
du Brabant wallon comme du Hainaut, se rassemblent dans le bistrot, à
l'étage duquel une salle a été retenue de longue date en bonne et due
forme. La pression policière a raison des tenanciers : la salle n'est
plus disponible. La solution de rechange - un autre café à 500 mètres
de là - semble ne poser aucun problème. Mais les ardents défenseurs
de la liberté de réunion et d'expression ont encore frappé : les
militants trouvent porte close..."
("Braine-l'Alleud
: une étrange (?) coalition contre le F.N.B.", LE BASTION, mensuel
néonazi et raciste du Front Nouveau de Belgique, n°19, décembre 1997)
"Selon le PCN, un parti d'extrême-gauche, les comités blancs de
la région de Tubize auraient été infiltrés par l'extrême-droite. Le
PCN explique ainsi les dérapages verbaux constatés lors de la réunion
que ces comités organisaient fin novembre, avec Gino et Carine Russo.
Le PCN rappelle que Gérard Fortemps, qui fait partie du Comité de
structure des comité blancs, fut candidat sur la liste sénatoriale d'UNIE,
parti dont les dirigeants ont depuis rejoint le Front Nouveau de
Belgique de Marguerite Bastien... Selon le PCN, d'autres comités
blancs, à Charleroi ou à Liège, seraient aussi infiltrés par l'extrême-droite."
("L'extrême-droite
dans les comités blancs ?", VERS L'AVENIR-BRABANT WALLON, 9 décembre
1997)
"Dans une lettre ouverte - envoyée en novembre dernier à un
magistrat namurois - le Parti communautaire national-européen (PCN)
informe que l'ancien leader des skins-hooligans du Paris Saint-Germain
est en prison pour trafic de drogue. Le PCN précise encore que celui-ci
participa en 1994 à une grande fête organisée par ses amis du groupe
belge L'Assaut aux "Ducs de Bourgogne" en présence de néonazis
venus de toute l'Europe. Le "chef" skinhead français, dont la
bande avait servi à plusieurs occasions de service d'ordre au FN de Le
Pen, y prit la parole avec le numéro deux de l'Assaut 'par ailleurs
fils d'un juge de Paix exerçant dans une commune bruxelloise accuse le
PCN). Dans l'assistance étaient également présents, toujours selon le
PCN, le président et l'ancien vice-président du Front national belge.
L'information n'a pas été démentie par les intéressés."
("Robes
noires et chemises brunes", RESISTANCES, n°2, janvier-février
1998)
LE PCN FER DE LANCE DU COMBAT
CONTRE L’EXTREME-DROITE NEO-NAZIE
Ce qu’ils en disent :
« Les conflits légendaires au sein de l’extrême-droite
francophone se sont encore accentués lors du lancement d’une campagne
offensive du PCN (Parti Communautaire National-européen) contre les
deux FN et leurs alliés. Ce Parti est responsable de la plupart des
sabotages des réunions frontistes. Il y parvient en distribuant des
tracts de façon massive et en exerçant une pression politique sur les
autorités ».
(Rapport 1997.
Panorama des actes racistes et de l’extrémisme de droite en Europe du
CRIDA/Centre de recherche et de documentation anti-raciste)
« Sur le terrain, au début, le FN bis va multiplier les conférences
données par sa présidente dans les principales villes de Wallonie en
vue de rallier à sa cause la base frontiste. Mais le PCN... lança à
chaque occasion des opérations d’intimidation pour empêcher la tenue
de ces meetings. L’action du PCN est l’un des éléments qui
handicapa le développement du FN bis ».
(« les extrémismes
en Europe », livre collectif dirigé par Jean-Yves CAMUS, Centre
Européen de Recherche et d’Action sur le racisme et l’anti-sémitisme
/CERA)
« Fondé en 1984 par Luc MICHEL, ce parti (le PCN) mène une guérillas
juridique incessante et réussie contre le FN belge, dont il a fait
invalider plusieurs élus. »
(Jean-Yves Camus,
"Les rouges-bruns pro-palestiniens rejoignent le FN", TRIBUNE
JUIVE, 10 octobre 1996)
« Le FN ou les FN, sont par ailleurs victimes de l’offensive du
PCN, le Parti Communautaire National-européen, qui cherche à liquider
l’extrême-droite incarnée par Feret et Bastien devant les tribunaux.
...
La plupart des plaintes déposées
contre les listes du FN et d’AGIR pour faux et usage de faux lors des
élections communales et provinciales d’Octobre 1994 l’ont été par
le PCN ».
(SYNDICATS, 19
septembre 1996)
"le PCN s'est spécialisé dans des campagnes contre le Front
national et le Front nouveau. Il affirme être l'héritier du mouvement
Widerstand (l'un des courants nationaux-bolchéviques allemands) qui
s'opposa durant les années 30 au régime nazi. Aujourd'hui, il préconise
la création d'un "Front uni Noir-Rouge-Vert" contre le système;
avec des écologistes radicaux et des "nationaux-européens de
gauche"!!!"
(ResistanceS,
Novembre-décembre 1997)
"Le 4 mai 1995, la liste FN au sénat est invalidée par le collège
électoral francophone de Namur, ce qui coûtera cher au FN. En effet,
puisqu'il sera impossible pour lui d'être présent à la fois à la
chambre et au sénat, le FN ne pourra profiter du financement des partis
politiques par l'état. Or, sur base des 174.000 voix obtenues aux européennes
de 1994, il aurait eu droit à près de 14 millions de francs par an.
L'enjeu est donc énorme. Féret introduit immédiatement une requête
auprès du conseil d'état afin de faire annuler la décision du collège
électoral de Namur. Mais ce sera en vain, car le conseil d'état se déclarera
incompétent. Lors des élections sénatoriales, les sénateurs élus
directement rejetteront la plainte du FN, qui n'obtiendra pas non plus
de sénateurs cooptés ou communautaires. C'est le Parti Communautaire
National-européen (PCN) du carolo Luc Michel qui avait posé plainte
contre les listes du FN..."
(Rinke VAN DEN
BRING, "L'INTERNATIONALE DE LA HAINE", 1996)
Revue
de Presse France

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