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ACTUALITE/ACTIONS LIENS |
---- 1ERE PARTIE DE NOTRE ENQUETE : Le phénomène devient préoccupant. Et certaines alliances sulfureuses ne relèvent plus du hasard. Certains milieux gauchistes, le PTB en Belgique, ou encore des intellectuels proches du PCF en France, ont délibérément choisi d’opérer des convergences et de mener des actions communes avec un réseau barbouzard franco-belge, celui de l’Ex-« Unité radicale » (UR), le mouvement néonazi dissous en 2002 après qu’un de ses militants ait tenté d’assassiner Jacques Chirac. DIVERS VISAGES POUR UN MEME RESEAU NEO-NAZI Un
réseau qui agit aujourd’hui sous divers noms, dans un partage
des tâches opéré visiblement pour contourner la Loi française sur la
reconstitution de ligues dissoutes : « les
identitaires » (pour les « ultras de la guerre
ethnique », comme les appelle LE POINT), le « Réseau
radical » avec son site « Voxnr », sa
librairie en ligne « Librad.com » et son fanzine
photocopié « Résistance », le même titre que l’ex
organe d’UR (pour les pseudo intellos). Leur correspondant belge, qui
leur est étroitement lié, est le groupe néonazi « L’Assaut »
(condamné à plusieurs reprises pour agressions racistes). Ce
réseau agit sous le couvert de divers structures fantômes, sans action
réelle, et destinée à diverses provocations bien ciblées :
« Intifada européenne », « Comité Europe
Palestine Irak », « Association d’Amitié Europe
Syrie », « Comité Nationalistes contre l’OTAN »
et autres « Résistance Verte ». Le
« Réseau Radical » est un des groupuscules directement
issus du groupe néo-nazi « Unité Radicale » dissous
l’été dernier.
Au mépris des lois visant la reconstitution de ligue dissoute. A
noter que le « Réseau radical » continue de publier le journal d’
« Unité radicale », sous le même titre. Le site Internet «
Voxnr », et la librairie en ligne qui lui est associée, vendent des
ouvrages sulfureux, comme ceux d’Alfred Rosenberg, théoricien et
dirigeant nazi, auteur du « Mythe du XXe siècle » (la seconde bible
du nazisme après « Mein Kampf »), condamné à mort et exécuté à
Nuremberg pour sa barbarie contre les peuples slaves. DES LIENS AVEC UNE CERTAINE EXTREME-GAUCHE Tout
cela ne serait guère inquiétant, tant la manœuvre est grossière, si
ce réseau n’avait trouvé des relais au sein d’une certaine
extrême-gauche belge et française. Il
s’agit de liens tissés depuis plusieurs années et qui apparaissent
aujourd’hui au grand jour. Le lien commun est à chercher notamment
dans un antisémitisme dissimulé sous un antisionisme de façade. Et
qui sert bien les milieux sionistes,
ce qui explique les relais dont dispose parfois ce réseau dans les
media. QUAND LE PTB ENTRETIENT DES CONTACTS AVEC DES NEO-NAZIS Le
PTB, organisation anarcho-maoiste qui a survécu à la débâcle
du gauchisme européen, ne manque jamais une occasion de traiter ses
adversaires et concurrents – trotskistes ou nationaux-communistes –
de « fascistes ». Le PTB ne s’en est pas moins engagé résolument dans des convergences étroites avec le « réseau radical », directement issu de l’ex-« Unité Radicale » néo-nazie. Lorsque
l’on sait que le correspondant des néonazis français en Belgique est
le groupuscule « L’ASSAUT »,
responsable d’une attaque sanglante contre un stand du PTB à Liège
en 1992 (affaire
qui sera jugée en 1996 malgré la protection du Parquet de liège,
suite notamment à l’action suivie de notre collectif), on mesure à
quel degré d’égarement en sont arrivés les dirigeants du PTB ! Quelques
faits en sont révélateurs : Candidat
sur la liste du PTB au Sénat (Collège francophone) lors des
législatives belges de mai 2002, Michel Collon est journaliste,
poisson-pilote du PTB dans divers milieux, notamment pro-Milosevic
(alors qu’il critiquait radicalement celui-ci dans son livre POKER
MENTEUR) ou pro-irakiens. Voilà pour le bon docteur Michel. Mais
il y a aussi un Mister Collon. Avec des amitiés plus troubles,
voire carrément brunes. On
peut déjà s’étonner de trouver parmi les correspondants de la mailiste
personnelle de Collon Jacques Marlaud, dirigeant du GRECE et
professeur à l’Université de Lyon III, qui défraie depuis
deux décennies la chronique comme bastion universitaire de l’extrême-droite
et du négationnisme. Mais
là n’est pas le plus grave. Car Collon s’affiche publiquement
sur le site « Voxnr » du « Réseau radical »,
où il publie une tribune libre accompagnée de son email privé. (http://www.voxnr.com/cogit_content/tribune_libre/Test-mdiassurlalibrationde.shtml) Le
tout étant également annoncé dans « RESISTANCE »
(l’ex-organe officiel d’UR), « la lettre mel du Réseau
radical » (Vol 02 No 36, 13 avril 2003). Parmi les autres
articles publiés en même temps que celui de Collon figure notamment
« Le monde vu de ma cellule » de Michel
Lajoye, militant néonazi français emprisonné pour des attentats
racistes et barbouzards contre des foyers d’immigrés ! Collon
n’est pas le seul cadre du PTB à se faire publier sur « Voxnr ».
On y retrouve aussi dans une page « Moyen-Orient », en
compagnie d’auteur néofascistes, un article de David Pestiau,
responsable de « Solidaire » l’organe du PTB. (http://www.voxnr.com/cogit_content/etranger/Lesnouvellesforcesdersista.shtml) Pour
l’anecdote, le site d’ « Unité Radicale »
comportait lui un lien direct vers le site du PTB. Troisième
exemple de dérive rouge-brune : Roger Romain, conseiller
communal « communiste » de Courcelles, lié au PTB, publie
une liste sur le Net liée à un site personnel. On y faisait, il y a
quelques mois, circuler ouvertement une pétition lancée par le
« Réseau radical » pour la libération d’un néonazi
russe emprisonné. Malgré les protestations nombreuses, Romain a
persisté. QUAND LES EDITIONS « EPO » DIFFUSENT LEURS LIVRES Errements
de militants imprudents, bonne foi surprise, nous direz-vous ? L’ennui
c’est que le PTB, via sa maison d’édition EPO vient de se lier
commercialement au « Réseau radical » pour la diffusion
des livres de son catalogue sur la librairie en ligne des néonazis
« Librad.com ». « Désormais vous pouvez
commander sur librad.com les livres édités par les éditions EPO »,
annonçait « librad.com infos » (Vol 01 No 21, 11 septembre
2003). Des
livres communistes (1) qui côtoieront de nombreux ouvrages néonazis
et négationnistes, notamment ceux d’AKRIBELA, la maison
d’édition du négationniste Plantin, à commencer par ceux
faisant l’apologie d’Alfred Rosenberg, théoricien raciste nazi du
Sang et du sol, condamné et pendu à Nuremberg pour ses crimes en
Europe de l’Est. Un
coup d’œil sur les livres vendus par « Librad.com » est
édifiant
(www.librad.com) : notamment
les rubriques (qui se passent de commentaires : Fascisme
International, Fascisme et NR Italien, Maurras et Monarchisme, Mouvement
National (lire Front National et MNR), National-Socialisme,
Histoire Non-conformiste (lire Négationnisme),
Ésotérisme, Evola et Tradition (Evola dirigeait la revue LA
RACE, liée à la SS, dans l’Italie de 1940-43), Sociétés
Secrètes, Héraldique et Symboles (intéressant ouvrages sur la
Croix gammée …), Littérature …
« Librad.com »
diffuse aussi des revues néonazies
comme « Résistance » (organe du Réseau radical),
« Jusqu'à Nouvel Ordre » (GUD), « Tabou » … Parmi
les « meilleures ventes du site » (septembre
2003) : « Présence païenne », « La Droite
buissonnière », « un ésotériste hitlérien »,
« Rebatet », « Hitler, le christianisme et le
Troisième Reich », « Une mystique en action : le
national-socialisme » !!! (http://www.tilsafe.com/Merchant2/merchant.mv?Screen=CTGY&Store_Code=voxnr&Category_Code=N).
Un voisinage très brun qui ne semble pas émouvoir la direction des éditions EPO. DE « L’HUMANITE » AU RESEAU NEO-NAZI La
Belgique n’est pas la seule touchée. En France, le poisson-pilote des
convergences rouge-brunes est Jean-Louis Izambert, auteur
prolixe, ex journaliste à L’HUMANITE et proche du PCF et du PTB. Que
ses nouveaux amis de « Voxnr » présentent comme suit :
« ce journaliste ne cache pas ses sympathies communistes...
Et pas n’importe lesquelles, pas des sympathies pour Hue ou pour
Buffet qu’il considère comme des modérés, voire des
sociaux-démocrates. Lui, son communisme, il est « rouge vif » et il
s’incarne dans des petits groupes d’opposants au sein du PCF, voire
dans le très radical et stalinien PTB de Belgique ». Izambert
est à la fois lié au groupuscule néonazi et raciste « Les
Identitaires » (ex UR) – auquel il donne des interviews –
et au « Réseau radical ». (http://www.les-identitaires.com/aff_doc.php?id=313&idrub=6) Il
participait ainsi aux dernières « Assises de la Radicalité »
à Livry-Gargan (Seine Saint-Denis). Sous ce nom pompeux se cachait une
réunion de travail confidentielle (une dizaine de participants) entre
néonazis et négationnistes. Une
réunion bien perturbée par l’action de notre Collectif, qui fera
interdire la réunion dans une salle louée – au nom d’ATTAC !,
dont on a usurpé le nom ! (Le
tout constituant au regard du code pénal les délits de faux, usage de
faux et abus de confiance) – à la Mairie. Si
le nombre de participants – une grosse dizaine – mériterait de
traiter cette réunion par un juste mépris, la personnalité de
certains invités est révélatrice : les négationnistes
Serge THION, Ahmed RAMI et Pierre GUILLAUME, ou encore le gourou de
la secte OTO en France (secte sataniste, liée notamment aux
profanations de cimetières de l’été 1996 et impliquée dans le
scandale des « dossiers disparus » du Parquet de Nice),
Jean-Loup Izambert, ou encore un cadre local en partance du MRC
Chevènementiste, ancien colistier sur la liste unitaire de la
gauche municipale de la ville de Livry-Gargan en Seine Saint-Denis. Au
moment où on va vendre les ouvrages d’EPO et d’Izambert à la Fête
de l’Huma, il est temps que ces dérives rouge-brunes, au détestable
relent d’antisémitisme, soient condamnées. Pas de liberté
d’expression pour les provocateurs ! A
SUIVRE : La deuxième partie de notre enquête traite des liens entre néonazis, islamistes, négationnistes et extrême-gauche.
(1) Sauvegarde des pages du site avec les livres d'EPO :
Libre de droit – Reproduction partielle ou entière
libre
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