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- 07 JUIN 2004 -

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BELGIQUE, FRANCE :
LES DERIVES ROUGE-BRUNES
D'UNE CERTAINE EXTREME-GAUCHE

3EME PARTIE DE NOTRE ENQUETE :
UN RESPONSABLE DU F.N.B. CANDIDAT SUR LES LISTES DU P.T.B. !

En septembre dernier, nous révélions – DOCUMENTS IRREFUTABLES A L’APPUI - les alliances sulfureuses établies entre le PTB, un groupuscule anarcho-maoïste belge, et les milieux néo-nazis et négationnistes français (Lire la 1ere PARTIE).

Pour toute réponse, le PTB, fidèle à ses habitudes, déversa sur nous un flot d’injures et de mensonges. Nous reviendrons prochainement, AVEC DE NOUVELLES PREUVES, sur ces collusions, qui n’ont pas cessé depuis la publication de notre enquête.

L’infiltration du PTB par l’extrême-droite est une réalité que ne dissimulent plus les insultes de ses dirigeants.

Un nouvel exemple nous en est donné avec la liste du PTB aux élections régionales du 13 juin 2004 à CHARLEROI.

Parmi les candidats suppléants – et en compagnie d’un « webmaster communiste » qui diffuse des analyses de sources néo-nazies – on trouve un certain Michel MATHOT, présenté comme « bénévole dans des associations d’entraide ».

En fait d’ « associations d’entraide », MATHOT est en réalité le dernier responsable du « Front Nouveau de Belgique » (FNB) à Charleroi ! En 1994, il était candidat à Charleroi sur les listes du « Parti Social National » (ce qui est aisément vérifiable dans les archives de la « Nouvelle Gazette » de septembre 1994).

En 2002, il signait ainsi une pétition sur le Net comme « responsable de la section de Charleroi du FNB ».

Au cas où la direction du PTB nierait à nouveau et se réfugierait sous un nouveau flot d’insultes, un vent favorable nous a fait parvenir le bordereau de payement de la cotisation de MATHOT au FNB, comme « membre actif » pour l’année 2003, le 7 octobre 2002, son numéro de carte étant le 2003-2884.

Soit le PTB, en crise, subissant la scission de son ancienne secrétaire-générale, et qui fait flèches de tous bois,  notamment pour remplir ses listes de candidats, savait et a menti à ses électeurs.

Soit le PTB l’ignorait et cela révèle son degré d’infiltration.

Certes, chacun a le droit de changer d’avis. Mais le parcours politique de MATHOT en zig-zag donne le tournis :

En 1994, il est membre du Front National, puis dirige la scission de celui-ci à Charleroi connue sous le nom de « Parti Social National » (tout un programme !). Mathot est alors contre les immigrés et pour le nationalisme belge.

En 1995, il infiltre la mouvance nationale-communiste – dont il est exclu après que son passé ait été découvert - et soutient donc une formation républicaine, anti-belge, pro-arabe, qui exige le droit de vote pour les immigrés.

En 2002, après une éclipse politique, on le retrouve au FNB. Mathot est donc à nouveau contre l’immigration et favorable à la Belgique de papa.

En mai 2004, le voilà candidat du PTB, sur une liste pro-immigration.

Etrange parcours, qui révèle un curieux manque de Sûreté – ou trop ? – dans ses choix politiques …

 

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