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ACTUALITE/ACTIONS LIENS |
Campagne européenne « Riga-Tallin-Bruxelles : Au sein même de l’Union Européenne, à Riga
(Lettonie) et Tallin (Estonie), les plus hautes autorités et les
gouvernements soutiennent des activités néo-nazies et développent un
négationnisme visant à réhabiliter les anciens SS et à nier les
crimes du génocide nazi. Le tout dans le silence assourdissant de
Bruxelles et de la plupart des groupes antifascistes ou juifs. Nous dénonçons depuis 1998 cette situation, qui est
devenue intolérable avec l’entrée des pays baltes dans l’Union
Européenne en 2004.
On se souvient de la juste colère de Bruxelles
contre l’entrée de l’extrême-droite autrichienne au gouvernement
en 2000. Où sont aujourd’hui les protestations et les mesures concrètes
contre un scandale infiniment plus grave ? Le fait que les gouvernements baltes sont les
nouveaux caniches exemplaires de l’OTAN explique-t-il ce silence
honteux ? Ajoutons que Riga viole également les droits démocratiques
des minorités – russophones – telles qu’ils sont garantis par
l’Union Européenne et pratique un nettoyage ethnique rampant.
A quelques jours du 60e anniversaire de la
victoire sur le Nazisme, l’actualité nous rappelle que Riga n’a pas
sa place dans l’Union Européenne. Ce 27 avril, le parlement municipal de Riga a une
nouvelle fois interdit aux associations russophones de manifester.
Le directeur exécutif de Riga, Eriks Skapars, a rejeté la demande du « Congrès
uni des communautés russes de Lettonie » – une formation
politique légale – et de l’ « Etat-major pour la
protection des écoles russophones » – un syndicat éducatif
– qui voulaient organiser un rassemblement devant le monument de la
Liberté, au centre de Riga. Cette manifestation devait rassembler un millier de
personnes. Son but était d’appeler les autorités lettones à
ratifier sans réserves la « Convention-cadre sur la protection
des minorités nationales » dont le parlement et le
gouvernement sont en train d’examiner le texte. Les autorités veulent ratifier la Convention avec
des réserves inacceptables excluant les Russes de Lettonie (près de la
moitié réelle de la population du pays et la majorité à Riga) de la
liste des minorités nationales. Le parlement municipal a plus d’une fois interdit
les manifestations des associations russophones. Par contre, les
organisations nationalistes néo-fascistes lettones – dont celle (légale)
des anciens SS lettons – n’ont pas de peine à obtenir une
autorisation pour manifester dans le centre-ville. Ainsi, lors d’une conférence historique au
Danemark, le ministre letton des Affaires étrangères, Artis Pabriks, a
qualifié les marches annuelles des ex-SS lettons au centre de
Riga de « modestes processions d’anciens combattants »
(sic), que la Russie interpréte fort justement comme une renaissance du
nazisme en Lettonie. Selon lui, l’assistance que les pays baltes ont
prêtée aux nazis pendant la Seconde Guerre mondiale serait « un
mythe et un exemple de la désinformation soviétique ». Il a
ajouté évoquant les anciens SS letons – dont le premier fait
d’arme a été le massacre des juifs de Riga – qu’ « Il
est plutôt triste de voir une processions d’anciens combattants aux
cheveux blancs interprétée par la machine propagandiste comme la
renaissance du nazisme » (sic). Moscou considère avec raison les processions des
ex-SS, souvent en présence d’officiels et d’officiers d’active,
comme « une action amorale et inadmissible ». « Seule
une logique dénaturée peut expliquer la situation où des légionnaires
défilent au centre de la capitale lettonne et la police use de la force
contre les antifascistes », selon un communiqué du Ministère
russe des Affaires étrangères publié contre la marche « traditionnelle »
des anciens SS et des nationalistes qui ont eu lieu cette année. « Le
plus cynique est que ces actions aient obtenu l’aval des autorités
qui, en prévision du 60e anniversaire de la victoire sur le fascisme
cherchent obstinément dans les capitales européennes un soutien à la
politique de Riga censée réviser les résultats de la Seconde Guerre
mondiale et le verdict de Nuremberg qui a baptisé les SS une
organisation criminelle », selon le ministère russe. La présidente lettone, elle, développe directement
un discours négationniste, niant le génocide nazi, du même type que celui qui vaut des
condamnations pénales aux dirigeants du Front National, ou aux néonazis
comme Ernst Zündel. Evoquant le camps de concentration de Riga, qualifié
fort justement d’ « Auschwitz letton »
(plus de 100.000 morts et des expériences sur des enfants), elle parle
dans un ouvrage officiel – parrainé par le Gouvernement américain
– de « camps de rééducation par le travail » ! Tout cela doit cesser : Pas de gouvernements pro-nazis dans L’Union Européenne ! Totale solidarité avec nos
compatriotes russophones de
Sur la réhabilitation des anciens SS par les gouvernements baltes, lire l'Edito de Luc MICHEL. Lire ICI |
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